GENE

“ L’actrice est dans sa cuisine, la cuisine du restaurant, là où elle a grandi. La cloche sonne, elle va
accueillir les client.e.s.”
C’est à travers un univers musical et dansant que cette autofiction dépliera une constellation de
rapports qui forment ensemble une histoire d’héritages, de ce que le silence forme comme puissance de
destruction des corps.
Ce corps de l’actrice représente son propre corps, celui de sa mère et de sa grand-mère. Ce qui relie ces
femmes au-delà de la génétique, c’est la maladie.
Tout commence à l’âge de mes huit ans, lorsque « Je » porte-voix du récit, découvre un dérèglement de
la thyroïde et plusieurs maladies auto-immunes. On sait aujourd’hui que son émergence est
multifactorielle. Après tout, ma famille, franco-kabyle, issue d’immigration, victime de la colonisation, ne
serait-elle pas un terreau fertile pour la naissance de traumas. Est-ce que ce corps malade n’est pas la
preuve de traumatismes passés sur plusieurs générations ?

Distribution complète:
Actrice/Autrice: Aloula Watel
Musicienne: Aziza François
Chorégraphe/Regard extérieur: Justine Theizen
Dramaturge: Irène Berruyer
Scénographe: Antoine Fauche
Mise en scène: Collective